samedi 30 décembre 2006

société de consommation


Parfois, des idées que vous avez entendu mille fois, qui vous semble des banalités, viennent vous saisir par le col, se font éprouver de l'intérieur, et on les regarde alors comme quelque chose de très neuf, et de très étonnant.
c'est ce qui m'est arrivé récemment à la Fnac, lors des fêtes de Noël. Je m'étais dit que j'allais me promener dans les rayons sans but précis, et voir ce qui m'attirerait l'oeil. Et bien tout, absolument tout m'attirait. Les bd, les livres pour enfants, les romans, les bouquins politiques, les ouvrages scientifiques, les beaux livres, les livres de sport, les cd, les dvd, les télés les ordis, tout me paraissait intéressant et désirable. J'aurais voulu tout lire, tout acheter.
Ca m'a semblé un peu effrayant, parce que lorsque je suis chez moi, je ne pense pas du tout à tout ces trucs, et je vis très bien sans.
Et puis le mot société de consommation est venu frapper à ma porte, et effectivement c'était pile ça, alors que jusqu'à présent ça m'avait juste paru un tarte à la crème sans beaucoup de sens derrière. Je suis rentré fissa chez moi, en essayant de ne pas trop penser à tout ces produits passionnant que subitement il me fallait à tout prix...

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je connais très bien ce phénomène.
Moi parfois j'ai même des crises de "j'ai envie d'acheter un truc" sans même savoir quoi. Ces jours là il ne faut surtout pas que j'entre dans une fnac. La semaine dernière j'en ai eu une très violente. Suffisamment violente pour que mes pas m'amènent seuls sur l'échafaud. Heureusement j'avais oublier mon porte feuille à la maison. J'étais sauvé pour cette fois.

Anonyme a dit…

C'est bien bien.

Anonyme a dit…

bonne annee l'ami louis
beijos

Anonyme a dit…

ca y est j'ai repris le rythme....

HIPPOLYTE BUREAU a dit…

songe que c'est l'art également qui est en train de devenir un produit de consommation, je consomme, je jette, je passe à autre chose...

hippolyte !